vendredi 2 mars 2012

Le troglodyte mignon prépare ses nids

Quel spectacle depuis la cuisine ! Monsieur troglodyte mignon (c'est vraiment son nom) commence à préparer ses nids, oui "ses" nids car il en fabrique plusieurs pour que madame puisse choisir !...
C'est le plus petit oiseau de nos régions, il se reconnait à ses sourcils blancs et sa queue courte et verticale, il mesure 9cm et pèse 8 gr!
 

Le futur nid est fait de feuilles sèches et de mousse, on voit le mâle sur la photo de droite en pleine récolte. Les nids sont cachés dans des trous de pierre ou dans l'entrelacs des tiges grimpantes qui rampent le long des murs. Quand la femelle a choisi un des nids elle le tapisse de plumes et d'herbes fines, et vers la fin avril elle pondra entre 5 et 7 oeufs blancs tachetés de brun.
J'ai examiné le mur et la vigne vierge mais pas de trace de nid ...

lundi 16 janvier 2012

15 janvier, ça y est : l'hiver est arrivé !

Les températures négatives le matin sont enfin là ! Même si elles ne durent que quelques jours le jardin est magnifique sous le givre.



dimanche 15 janvier 2012

la nature est folle en ce mois de janvier 2012 !

voilà quelques photos que j'ai prises  aujourd'hui vendredi 13 janvier dans mon jardin : une rose en fleur, un peu plus pâlotte que l'été mais bien épanouie, des alstromères et des abeilles en pleine activité, j'en ai même vu une revenir avec du pollen ! Je n'ose pas ouvrir la ruche car il ne fait quand même que 10° dehors alors qu'à l'intérieur il doit faire dans les 35 autour de la reine ... J'espère que l'essaim passera bien l'hiver avec  la nourriture que je leur ai mise fin décembre.








lundi 25 octobre 2010

Le potager

Le potager a été installé dans le fond du jardin sur environ 200 m².
Au début la terre était très argileuse donc très collante surtout au moment de la préparation du printemps quand il y avait beaucoup d’humidité dans la terre.

Petit à petit à force de l’amender avec du compost maison et de la pailler avec différentes matières : mauvaises herbes, feuilles mortes, tonte du jardin, branchages broyés … la terre est devenue plus souple et donc plus facile à travailler.

En 2009 nous l’avons compartimenté en 10 carrés de 2,50m par 2,50m avec du bois de réemploi.
Si c’était à refaire je ferais plutôt des rectangles de façon à accéder plus facilement aux légumes sans piétiner la terre.
Le travail de la terre s’en trouve facilité surtout avec la grelinette et ce d’autant plus que la terre ne reste pas nue quand elle n’est pas occupée pendant l’hiver.

Pour éviter les maladies, ou tout au moins les diminuer, je pratique la rotation des cultures : les tomates par exemple ne se retrouveront pas dans le même carré avant 3 ans.

Cette année 2010  a été bien productive : tomates, courgettes, salades, pommes de terre, oignons, rhubarbe, fraises, betteraves rouges, courges, choux-rouges, concombres, panais, poireaux ... 

Aux légumes viennent se mélanger les fleurs : la bourrache et les soucis qui se resèment, des mufliers ou gueules de loups, des oeillets d'inde, des amarantes ou queues de renard, des tournesols, des dahlias ... les abeilles et les butineurs adorent ! et j'ai même vu une petite rainette cet été !

mercredi 13 octobre 2010

Histoire du jardin


Nous avons acheté la maison en 97 avec le projet d’y créer des chambres d’hôtes. Le projet a abouti en juin 99 avec l’ouverture de 3 chambres suivies d’une 4ème en 2002.La maison était en fait un ancien hôtel avec un bâtiment attenant où il y avait une grande salle surmontée d’un grenier. La salle servait dans les années 60 de salle de mariage et de bal. C’est dans ce bâtiment qu’a été installée la maison d’hôtes.

Nous avons toujours vécu en appartement avec un balcon. Le jardinage se résumait à quelques plantes d’intérieur et des géraniums l’été.
Le jardin de la maison m’a tout de suite plu car il y avait des arbres fruitiers : pêchers, cognassier, pruniers, cerisiers, cassissiers, groseilliers … Le rêve pour pouvoir confectionner des confitures pour mes futurs hôtes !
La cour en 98 et maintenant
Les précédents propriétaires avaient entretenu le jardin pendant quelques années mais suite à des évènements familiaux il était réduit à quelques massifs avec une très grande pelouse, il faut dire qu’il fait près de 3 000m²…
Le chemin devant la maison qui mène au potager
Vue du verger avant et après création des massifs




Pour réduire la surface de tonte, Gilles, mon mari a trouvé la solution : adopter un âne pour faire le travail ! Gaston est donc arrivé dans la famille en 2001 ou 2002 et on lui a emménagé un espace à lui. Cet espace donne sur notre partie privative et sur le parking des hôtes qui se font une joie d’aller lui donner du pain.

Il reste environ 1 200m² de jardin d’agrément dont 150 de potager. Au départ j’ai acheté quelques plantes pour boucher les trous dans les massifs existants sans trop y connaître grand chose. Ma mère qui aimait beaucoup ça aussi m’a donné quelques conseils mais, ancienne agricultrice, elle était un peu pessimiste quand au résultat vu la qualité de la terre du jardin.J’ai aussi acheté des livres pour me guider « le guide Clause » en premier, je me suis abonnée à des magazines de jardinage et j’ai attrapé le virus.
Les massifs se sont multipliés avec l’acquisition de nouvelles variétés soit achetées, soit données par des amies passionnées comme moi ou encore échangées dans les bourses aux plantes de la région.
Le jardin devant la maison en septembre
Heuchères et héllébores en avril
  










Au départ, suivant les conseils de ma mère je mettais des engrais, je traitais, je désherbais avec des produits chimiques mais j’ai très vite compris que cela n’était pas toujours bon pour la terre et l’environnement. Je pratique donc plutôt un jardinage biologique. L’engrais que je préfère est le purin d’ortie fabriqué sur place ou encore le purin de consoude.Pas de traitement contre les insectes, il faut trouver le bon équilibre : les coccinelles ne viendront pas s’il n’y a pas quelques pucerons à grignoter …
Nous avons même installé un hôtel à insectes et une ruche au printemps 2010.  


La ruche installée et colonisée en 2010
Une abeille sur un sédum
L'hôtel à insectes créé en 2010


samedi 9 octobre 2010

souvenirs, souvenirs ...

Voilà, je me décide à créer mon blog car aujourd'hui il s'est passé un petit évènement à la Mariaudais. Après le petit-déjeuner je propose à mes hôtes de faire un petit tour dans le jardin, il n'est pas exceptionnel mais c'est un moment d'échange supplémentaire.
Mes hôtes de la Meuse sont arrivés très tard dans la soirée après avoir visité le musée du Château, mais pas très pressés de partir le lendemain.
Impatience de L'Himalaya
Donc nous commençons le tour du propriétaire et je leur montre une impatience de l'Himalaya, la dame me dit "c'est une plante qui était dans le jardin de mes parents et je n'ai jamais réussi à trouver des graines pour la semer chez moi". Qu'à cela ne tienne, je fais éclater une des gousses et lui donne les graines et là, sous le coup de l'émotion la dame se met à pleurer ...
Nous avons poursuivi notre promenade avec au passage une démonstration de la grelinette et ils sont repartis avec quelques boutures de géranium vivaces et les graines d'impatience ...